L’arrivée de bébé est pour bientôt et vous angoissez. Le mot « accouchement » vous terrifie et malgré les encouragements de votre entourage, vous appréhendez. Et si l’accouchement se passait mal ? Et si cela était trop douloureux ? Et si bébé n’était pas en parfaite santé ? Autant d’inquiétudes qui provoquent la peur de l’accouchement et beaucoup de stress. Voici nos conseils pour vous détendre et vous apaiser avant le jour J.
Peur de l’accouchement : comment l’expliquer ?
La peur de l’accouchement est souvent liée à la peur de souffrir. Quand les contractions sont douloureuses, on n’ose à peine imaginer la douleur qui accompagne l’expulsion. Toutefois, aujourd’hui, la plupart des femmes optent pour la péridurale et, grâce aux progrès médicaux, accoucher ne fait plus si mal – voire pas du tout.
Cela n’empêche toutefois pas les futures mamans d’angoisser. La phobie de l’accouchement s’explique alors par les hormones de la grossesse. Les semaines avant le jour J, les émotions sont décuplées. L’angoisse est encouragée par des pensées négatives, qui obsèdent certaines femmes enceintes.
Au-delà de la douleur et des problèmes de santé, une autre crainte peut expliquer la peur d’accoucher. Mettre au monde un enfant n’est pas un acte anodin. L’accouchement marque souvent le début d’une nouvelle vie : une vie à trois, à quatre, à cinq, etc. Une vie de maman. Durant la grossesse, la future maman remet beaucoup de choses en question et se pose sans cesse la question fatidique : « Suis-je vraiment prête ? ».
Spoiler : Vous l’êtes. Vous le saurez simplement plus tard.
Stress prénatal : quelles conséquences ?
Le stress prénatal est tout à fait normal et commun. De nombreuses femmes souffrent de stress avant leur accouchement. Le plus souvent, cela n’a aucune conséquence sur la santé du nourrisson. Toutefois, lorsque le stress se transforme en véritable angoisse et les craintes en pensées obsédantes, des effets négatifs peuvent survenir pour la maman comme pour le bébé.
Une peur trop grande peut provoquer un accouchement prématuré ou bien, au contraire, retarder la naissance de bébé. Le stress peut également engendrer des contractions utérines, des tachycardies ou encore une hypertension artérielle. Ces problèmes de santé chez la maman sont parfois responsables de complications obstétricales.
Il est important que la future maman parvienne à s’apaiser. En effet, le développement physique et psychique de bébé pourrait être perturbé. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’hormone du stress, le cortisol, parvient à passer la barrière placentaire et, en trop grande quantité, atteint le sang du fœtus.
Comment éviter le stress avant l’accouchement
Pour éviter le stress prénatal, il existe plusieurs solutions naturelles. La première, et la plus efficace, est de suivre des cours de préparation à l’accouchement. Ces séances sont délivrées par des sages-femmes expérimentées, à la maternité. L’objectif est de désacraliser l’accouchement et de vous familiariser avec les étapes de l’expulsion.
Le repos est également de vigueur. Pour apaiser l’esprit, vous devez vous reposer. Les dernières semaines de la grossesse ne sont pas à prendre à la légère. C’est le moment de lever le pied et de minimiser vos efforts ! Le mot d’ordre ? Lâcher prise !
Certains sports pourront vous aider. C’est le cas du yoga, par exemple, qui permet de relâcher les tensions et de travailler votre respiration. Libérateur de stress, ce sport doux incite au calme et à la méditation. Vous pouvez le pratiquer en diffusant des huiles essentielles dans la pièce, comme l’élixir Wild Rose.
Autre conseil ? Ecoutez de la musique pendant votre grossesse ! Ce n’est pas un mythe ; la musique apaise l’esprit. Elle a un véritable effet thérapeutique. En outre, il paraît que bébé entend lui aussi la douce mélodie. Quand vous sentez des bouffées d’angoisse liées à l’accouchement, écoutez vos chansons préférées sans modération.
Que valent les thérapies comportementales et cognitives ?
Si les conseils donnés précédemment ne suffisent pas à venir à bout du stress prénatal, il faut envisager une solution plus encadrée. Il existe des thérapies comportementales et cognitives qui ont pour objectif de vaincre le stress et l’angoisse. Les TCC permettent avant tout de comprendre votre peur et son origine. L’idée est de transformer les émotions négatives en pensées positives.
Certaines mamans optent également pour l’homéopathie. Avant d’utiliser n’importe quel produit homéopathique, mieux vaut demander l’avis de votre médecin, de votre sage-femme ou de votre gynécologue. Il existe néanmoins des préparations naturelles, dites de médecine douce, pour apaiser l’esprit. C’est le cas par exemple des Fleurs de Bach pour retrouver confiance en soi avant l’accouchement.
Si vous avez une peur bleue de l’accouchement et que vous stressez avant le jour J, suivez nos conseils. Prenez du temps pour vous, afin de vous reposer et de vous détendre. N’hésitez pas à suivre des cours de préparation à l’accouchement et de faire part de votre crainte à l’équipe soignante de votre maternité. Si le stress prénatal est tout à fait légitime, il est vite oublié par le bonheur des premiers jours avec bébé.